Sandrine Hérès
Membre du Comex en charge des Ressources Humaines et du Service Environnement de travail
Sandrine Hérès
Membre du Comex en charge des Ressources Humaines et du Service Environnement de travail
Sandrine Hérès
Membre du Comex en charge des Ressources Humaines et du Service Environnement de travail
Flore Jachimowicz
Membre du Comex en charge de la RSE et de l'Innovation
Flore Jachimowicz
Membre du Comex en charge de la RSE et de l'Innovation
Flore Jachimowicz
Membre du Comex en charge de la RSE et de l'Innovation
Séverine Flocquet-Schmit
Membre du Comex en charge de l'Audit, des Risques, de la Conformité et du Contrôle interne
Séverine Flocquet-Schmit
Membre du Comex en charge de l'Audit, des Risques, de la Conformité et du Contrôle interne
Séverine Flocquet-Schmit
Membre du Comex en charge de l'Audit, des Risques, de la Conformité et du Contrôle interne
Victoire Aubry
Membre du Comex en charge des Finances et des Systèmes d‘information
Victoire Aubry
Membre du Comex en charge des Finances et des Systèmes d‘information
Victoire Aubry
Membre du Comex en charge des Finances et des Systèmes d‘information
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« Les collaborateurs sont essentiels à la stratégie RSE d‘Icade, depuis sa définition jusqu’à sa mise en oeuvre. Ils ont participé à la formulation des engagements RSE 2023-2026 à travers une démarche collaborative et transversale qui a fait intervenir l’ensemble des métiers afin que chacun, dans sa fonction, puisse s’y reconnaître et mieux les porter. Par ailleurs, les collaborateurs sont également associés au déploiement de la stratégie RSE grâce aux nombreux dispositifs de sensibilisation et de formation qui leur sont destinés. Ainsi, dès 2021, 96 % des collaborateurs ont été sensibilisés à la trajectoire bas carbone et aux enjeux RSE d’Icade. Enfin, au-delà de la prise en compte des engagements d’Icade dans le quotidien de leurs métiers, ils sont les premiers ambassadeurs de la Raison d’être du Groupe en étant nombreux à s’engager auprès de nos partenaires sociétaux. »
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« Afin d’encourager l’engagement de nos collaborateurs, les objectifs de chaque manager, tels que définis à l’occasion des entretiens de management et de développement professionnel (EMDP), contiennent obligatoirement depuis maintenant plusieurs années des objectifs en matière de RSE. Nous avons à cet effet constitué avec la Direction RSE & innovation un guide à destination des managers pour leur permettre de s’approprier les engagements et de les traduire en objectifs, si possible chiffrés, adaptés à leurs métiers. Depuis 2022, un avenant à l’accord d’intéressement signé avec les partenaires sociaux d’Icade lie cette dernière à la performance des Icadiens sur deux critères : les achats réalisés auprès du secteur protégé et la réduction des émissions de CO2. Ces deux initiatives soulignent le rôle clé joué par les ressources humaines dans la conduite du changement qu’implique l’importance grandissante des enjeux RSE dans nos activités. Évolution des modèles de management, développement des compétences pour accompagner l’évolution des métiers, mise à jour de notre promesse employeur afin de répondre aux nouvelles attentes des candidats et attirer les meilleurs talents, nous agissons sur plusieurs fronts à la fois. À un niveau plus global, il me semble essentiel, pour déployer efficacement une stratégie RSE, de renforcer l’attention portée à l’encadrement et au bien-être des collaborateurs. Dans un contexte de changements importants, le care est fondamental, car il n’y a pas de performance globale sans performance sociale et pas de performance sociale sans que soit nourrie, quotidiennement, une culture de confiance réciproque. »
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« Parce que l‘innovation participe à la mise en oeuvre de la stratégie RSE du Groupe, nous avons souhaité, au sein même d‘Icade, soutenir son développement et y associer nos jeunes talents. C’est le sens de l’« Innovation Graduate Program », un parcours de 18 mois en CDI pour évoluer en même temps au sein de la Direction RSE & innovation et en lien étroit avec les directions métier d’Icade ou au sein de l’une d’entre elles. Véritable tremplin professionnel, ce programme permet ainsi aux talents d’avoir une vision transverse de nos métiers en travaillant sur des projets d’innovation, et de construire leur futur chez Icade. Par ailleurs, la Direction RSE & innovation est dotée d’un fonds de 2 millions d’euros par an pour faire naître, porter et accompagner des projets d’innovation pour l’ensemble des directions du Groupe. Certains projets peuvent donner lieu à la création de start-up au sein d’Urban Odyssey, le start-up studio d’Icade. En outre, en 2022, des projets innovants ont été déployés dans les business, soutenus et financés par le fonds d’innovation interne. »
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« Les grandes tendances à l’oeuvre dans notre environnement, qu’il s’agisse de l’accélération des bouleversements climatiques, de la perte de biodiversité, de l’évolution des usages du logement et de l’habitat, ou encore du vieillissement de la population, ont un impact profond sur la manière dont nous concevons la ville. Face à ces enjeux, Icade a pris des engagements forts et fait le choix stratégique d’associer en 2020 dans une même direction la RSE et l’innovation, un duo qui se répercute dans l’ensemble des directions métiers du Groupe. Alors que la vision RSE permet d’anticiper les bouleversements à venir, de se fixer des engagements, des objectifs et d’en déduire des feuilles de route pour les atteindre, l’innovation permet de développer de manière agile et dès aujourd’hui les solutions nécessaires et d‘accompagner l’indispensable transformation de nos métiers ou la création de nouveaux business. Ainsi, qu’elle soit interne ou qu’elle résulte de nos collaborations avec des entrepreneurs extérieurs au Groupe comme au sein de notre start-up studio Urban Odyssey, l’innovation joue chez Icade un rôle essentiel dans l’écriture de la ville de demain. »
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« Loin des images de science-fiction d’une ville super high-tech construite ex nihilo, je pense que la ville de demain est avant tout une ville à taille humaine, mixte et inclusive, qui permet d’habiter ensemble dans de bonnes conditions. C’est évidemment aussi une ville bas carbone qui mise sur la rénovation plutôt que sur la démolition/ reconstruction (30 % moins émettrice de gaz à effet de serre) et qui évite l’artificialisation de nouveaux terrains. Plus généralement, je crois que nous devons nous demander comment réparer la ville, réemployer ce qui existe déjà, explorer le biomimétisme, les solutions inspirées de la nature, pour répondre aux enjeux environnementaux qui sont devenus prioritaires : baisse des consommations d’énergie, modes de chauffage et de rafraîchissement, réduction de l’impact de la construction, adaptation au changement climatique, etc. C’est aussi une ville ancrée localement, qui privilégie les circuits courts, la mixité des usages et les mobilités douces. Elle propose des logements abordables et inclusifs afin de rendre le quotidien plus facile et agréable pour tous ses usagers, quels que soient leur âge ou leur niveau de revenus. C’est enfin une ville plus verte qui refait de la place à la nature, un axe sur lequel Icade s’est énormément engagée ces dernières années comme en témoignent ses récents projets des Portes de Paris ou du Village des Athlètes. »
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« À l’origine d’un quart des émissions de gaz à effet de serre en France, le secteur immobilier assume une forte responsabilité face à l’enjeu climatique. Chez Icade, nous avons plusieurs priorités : accélérer dans la construction bas carbone, à travers notamment Urbain des Bois qui utilise des matériaux biosourcés, adapter nos bâtiments aux impacts du changement climatique, donner une place importante à la nature en ville, renforcer le développement du réemploi, limiter l’artificialisation des sols ou encore favoriser la transformation des bureaux en logements avec AfterWork by Icade. Pour créer des villes dans lesquelles il fait bon vivre, Icade met aussi l’accent sur l’inclusion, à travers le logement pour tous ou la mixité de ses programmes, à la fois économique, sociale et générationnelle. Des évolutions qui reflètent et anticipent les nouvelles tendances, à l’image du travail réalisé avec Domani, start-up qui développe des espaces de coliving pour seniors désireux de continuer à vivre en centre-ville. Enfin, pour aller plus vite et plus loin, je suis convaincue qu’il est essentiel de travailler avec les autres acteurs du secteur comme le fait Icade à travers ses nombreux liens et partenariats noués avec ses clients, les collectivités locales, les architectes mais aussi avec les start-up ou le monde académique. La ville de demain se construit dès aujourd'hui et elle se construit ensemble. »
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« La fluctuation des valeurs immobilières et des loyers, la hausse des taux d’intérêt, l’augmentation des coûts de l’énergie, la santé et la sécurité sur les chantiers, la cybercriminalité, l’instabilité réglementaire, la raréfaction de certaines ressources… autant de risques auxquels Icade est confrontée et qui sont susceptibles d’impacter la performance de l’entreprise. Identifier les risques et les comprendre permet au management de mieux les intégrer dans ses prévisions et d’accompagner la prise de décision. Notre stratégie consiste également à poser, en lien avec le Conseil d’administration, des limites d’exposition que nous contrôlons. Cela permet enfin de proposer des actions de maîtrise adaptées à notre contexte et à notre organisation interne. À titre d’exemple, Icade est exposée au risque d’obsolescence de son patrimoine tertiaire ainsi qu’au risque d’impact physique lié au changement climatique. L’enjeu ? Continuer à répondre aux attentes de nos locataires en proposant des biens parmi les plus attractifs du marché. Cela passe par des programmes de modernisation et de transition énergétique du patrimoine existant, le développement de nouvelles offres de service mais également par la mise en place de critères d’investissement permettant d’appréhender ces enjeux dans les acquisitions et projets de développement. »
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« Nous avons développé un système de gestion des risques qui s’appuie sur des cartographies pour identifier et évaluer, des dispositifs de maîtrise pour encadrer et des contrôles pour vérifier leur effectivité. Ce dispositif apporte à l’entreprise l’assurance que ses activités sont maîtrisées, même dans un univers économique incertain. Chaque risque identifié est évalué selon sa probabilité d’occurrence et son impact estimé, puis positionné sur une représentation graphique dans le but de les hiérarchiser entre eux. Notre objectif est de faire de cette cartographie un outil de pilotage au service de l’action et de la prise de conscience. Par ailleurs, si l’indépendance de la gestion des risques par rapport aux métiers est indispensable, une collaboration étroite avec les pôles d’activités qui sont responsables des opérations est essentielle. C’est l’assurance que le dispositif déployé est adapté avec les réalités de chacun des métiers, dans un souci d’amélioration continue et d’anticipation permanente. »
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« Nous évoluons dans un environnement incertain, caractérisé notamment par la hausse des taux d’intérêt et l’inflation. Les risques évoluent. Ils sont plus complexes et davantage interconnectés. Dans ce contexte, certains dispositifs de protection doivent être adaptés. Une revue périodique de nos risques et un dialogue constant avec les équipes opérationnelles doivent nous permettre de capter les signaux faibles et les risques émergents. Cette gestion des risques, ancrée dans la pratique quotidienne de chaque entité, permet aux responsables de réagir rapidement à tout changement. Cela a par exemple été le cas pour le risque énergétique qui a été très bien anticipé par les équipes d’Icade. Enfin, face à l’accélération et à une conjonction inédite des risques depuis le Covid, nous devons développer la résilience de nos organisations. Cette résilience est double : financière, pour être en mesure de continuer à financer notre développement, et opérationnelle, pour nous permettre d’ajuster et d’adapter nos processus et continuer à délivrer nos opérations et satisfaire nos clients. »
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« Face à la remontée violente et rapide des niveaux de taux d’intérêt et par conséquent des coûts de financement, le maître mot d’Icade sur l’ensemble de l’exercice a été l’agilité. Ainsi, Icade a émis, en janvier 2022, avant le cycle de hausse des taux, un Green Bond de 500 millions d‘euros dans des conditions financières très favorables (coût de financement à 1 % sur huit ans). Sur le plan opérationnel, les équipes de la Foncière Tertiaire ont initié et sécurisé le plan de cessions d’actifs de l’année, à hauteur de près de 600 millions d‘euros, avec exécution de 100 % des ventes ou promesses dès le mois septembre. Enfin, nous avons géré avec beaucoup de discernement les investissements de nos deux foncières − tertiaire et santé − en assumant une baisse opportune de ces derniers. Sur l’ensemble de l’année 2022, leur volume a été divisé par deux. Ces trois éléments reflètent la capacité d’Icade à adapter son modèle économique à un nouvel environnement de taux et permettent au Groupe d’afficher des résultats financiers robustes et résilients. »
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« Icade a toujours fait preuve de prudence dans le cadre de sa politique financière. Celle-ci répond à trois objectifs : sécuriser sa notation financière (Standard & Poor’s BBB+), disposer de niveaux de liquidités suffisants pour traverser des zones de turbulence sur les marchés financiers et, enfin, à travers une politique de couverture de taux élevée, limiter l’impact de la hausse de ces derniers sur son activité. Ainsi, en 2022, avec un taux de couverture de 96 %, Icade n’a subi aucun impact lié à la hausse des taux. L’inertie importante de son bilan (coût moyen de la dette à 1,25 % et maturité moyenne supérieure à cinq ans) et une structure d’endettement robuste permettent aujourd’hui au Groupe d’aborder sereinement le nouveau contexte de taux d’intérêt pour les années à venir. »
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« Les obligations environnementales font désormais partie intégrante de nos modèles économiques et doivent s’intégrer dans les critères de performance de nos métiers. La question est : comment maintenir notre performance financière, environnementale et opérationnelle dans un contexte dans lequel le champ des contraintes est de plus en plus important ? Par ailleurs, je suis convaincue que la performance environnementale ne doit pas être vécue comme une contrainte mais comme une réelle opportunité et un enjeu d’attractivité majeur pour l’entreprise, qui renforce la qualité de nos offres et nourrit la performance de demain. Par conséquent, la direction financière d’Icade prend en compte, dans ses indicateurs, ce nouveau contexte et les investissements qu’il rend indispensables. Celle-ci joue également un rôle majeur dans le financement de ces engagements environnementaux. Ainsi, il est essentiel que le pilotage de notre dette soit cohérent avec les enjeux RSE relatifs à nos activités. Cela se traduit par une part de financements responsables en croissance constante depuis plusieurs années pour atteindre 43 % fin 2022. À terme, toute levée de dette devra être responsable et servir le financement de projets vertueux du point de vue social et environnemental. Enfin, depuis 2022, Icade publie son reporting taxonomie européenne, une démarche très intéressante qui réconcilie pour la première fois les logiques environnementale et financière en demandant aux entreprises de traduire en indicateurs financiers les activités alignées avec leurs obligations environnementales. Ce reporting taxonomie constitue un nouvel enjeu au service d’une meilleure appréhension de la performance environnementale de nos métiers et, en conséquence, de nos responsabilités en la matière. »